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Citation dans Le Dauphiné libéré d’Enlaps aux côtés de Schneider Electric et d’autres grands acteurs de l’économie grenobloise, ça fait plaisir!

« Il y a quelques jours, dans ces colonnes, le maire (LR) de Chambéry, Michel Dantin, expliquait que sa ville profitait « de quelques interrogations vis-à-vis de l’agglomération grenobloise […] Les Grenoblois ont porté à leur tête des élus [écologistes] qui considèrent que le développement n’est pas une priorité, et il y a un certain nombre d’entreprises qui portent désormais leur regard sur notre territoire », disait-il.

« Grenoble reste, qu’on le veuille ou non, la capitale des Alpes depuis le Japon, l’Allemagne ou les États-Unis… »

Ces mots ne sont pas passés inaperçus. Notamment à gauche. « La campagne pour les régionales peut vraiment faire dire n’importe quoi », réagit ainsi le socialiste Fabrice Hugelé, maire de Seyssins et vice-président de Grenoble – Alpes Métropole, dans un communiqué titré “Le Grenoble bashing, ça suffit !” Il poursuit : « La Métropole consacrera plus de 100 millions de son budget ces quatre prochaines années à développer l’activité économique sur son territoire […] Si parfois, comme partout, certaines enseignes décident de s’en aller, force est de constater que la capitale des Alpes reste un vivier pour les investissements et les projets industriels du monde entier. Quelques exemples ? CG, leader mondial en équipements électriques, ou encore Enlaps, jeune start-up de la vidéo, se sont installés récemment dans la métropole. Tout comme le Centre de recherche et de développement Nicolas Bourbaki, qui arrive justement des deux Savoie ! Il y a aussi Schneider Electric, lancé dans un vaste projet immobilier de près de 20 millions d’euros […] Et que dire de French Tech, cette démarche de territoire qui réunit 600 entreprises, collectivités territoriales, laboratoires et universités autour du numérique […] Les propos du maire de Chambéry sont maladroits car ils fragilisent la dynamique économique commune du sillon alpin, qui doit au contraire se muscler pour offrir une réponse d’équilibre au Grand Lyon. Dans ce contexte, Grenoble reste, qu’on le veuille ou non, la capitale des Alpes depuis le Japon, l’Allemagne ou les États-Unis, et le dynamisme de son agglomération génère aussi des retombées économiques sur ses voisines. Le maire de Chambéry est d’abord un spécialiste du développement agricole, mais jouer à Clochemerle n’est pas le meilleur moyen de soutenir l’activité et l’emploi dans nos bassins de vie, ni de faire gagner Rhône-Alpes en Europe. »

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